Hommage à Hervé Scala

Une grande figure du décodage biologique et de la

bio psycho généalogie nous a quitté.

Je  rends hommage à Hervé car je lui dois beaucoup, autant dans ma vie personnelle que dans ma vie professionnelle.

Hervé et Mireille ont été attirés sur le chemin de la Nouvelle Calédonie. C’était en 2006.

Mais le début de cette histoire a commencé en MAI 2004,

alors que j’étais en stage DESCOPEM à Pau, quinze jours avant de revenir vivre en Nouvelle Calédonie. Je venais de finir ma formation en Kinésiologie et il m’apparaissait  indispensable d’aller plus loin dans ma compréhension des mécanismes de la santé.

Au début de ce stage Descopem, chacun se présentait et annonçait à quels séminaires ils avaient déjà assisté;  presque tous avaient « fait SABBAH » en formation de décodage biologique. J’étais dépitée car je savais que je n’allais pas pouvoir faire ces stages avant de repartir.

Au moment où je formulais cette déception, notre formatrice Françoise (médecin) me tend une feuille jaune en me disant: « Fais tes stages avec ce couple, ils sont vraiment dans l’empathie et connaissent bien le sujet. »

Sur ce document, était inscrit le descriptif des stages proposés par Hervé et Mireille. Une étincelle jaillit quelque-part dans mon cerveau, je savais qu’à mon arrivée à Nouméa, j’allais les contacter afin qu’ils viennent nous enseigner leur savoir et en premier, la psychogénéalogie.

J’ai parlé de mon projet à Marie-Claude, une très grande amie, très intéressée aussi par la bio psycho généalogie et ensemble nous avons pris notre téléphone ou email pour leur parler de notre projet.

 

Nous avons tenté de constituer un groupe en 2005,

mais la méconnaissance du sujet dans le public Calédonien a fait que nous avons repoussé en 2006 la date du premier stage en psychogénéalogie.

J’ajoute que je n’y connaissais rien non plus, je possédais la culture livresque ainsi que des articles écrits par Hervé et Mireille, mais il était difficile de vendre un produit que je n’avais pas testé! Je ne savais pas du tout comment se déroulerait le stage.

Telles deux petites filles excitées, Marie-Claude et moi sommes allées les cueillir à l’arrivée du vol à Tontouta.

Ils avaient décidé de faire confiance et nous aussi! L’inconnu ouvrait ses portes.

Nous allions découvrir sur le chemin de retour à Nouméa, puis dans la chambre d’hôtel durant deux ou trois heures, une cavalcade d’informations dont nous n’avions jamais entendu parler. Les prénoms, les numéros de fratrie……bref, nous étions déjà en formation! Nous ne pouvions plus l’arrêter……ou plutôt, nous ne pouvions plus repartir….

Je tiens à préciser que nous avons pu mener à bien ce stage avec le nombre de personnes requises, seulement par nos connaissances proches et quelques autres qui nous ont fait confiance.

Je suis désolée pour ceux ou celles que j’aurais oublié. C’est vraiment grâce à vous tous, les graines fertiles, que la germination a pu s’effectuer puis essaimer:

Françoise VALLINO, Sabine LIAUNET, Corine COLE, Denis COUTURE, Bernard et Yvette FADDA  Christopher et Carine CRUEL, Michel GERMAIN, Alexandra, BOURGET Isabelle, Agnès SPIELMANN, Béatrice, Jean CARDINALE, Marie Claude MACE, Marie Thérèse, Cécile PETER, Marie Françoise, Christine, Marie Moutard, Anne-Brigitte.

Après ce premier stage qui a eu lieu à l’hôtel « Le Stanley », Hervé et Mireille sont venus sur le Territoire durant sept années. Après deux ou trois années,   l’organisation des stages a été poursuivie par Carine Cruel , puis Pierre De Rotalier et Marc Rhor.

Neuf ans après, cette approche est devenue presque banale.

Beaucoup de thérapeutes à Nouméa ont perdu leur mentor, ami dévoué, toujours prêt à conter, décoder, conférencer, mais aussi aimant rire et s’amuser.

  Hervé, je t’exprime toute ma gratitude, je me suis permise de devenir qui je suis grâce à ton regard qui nous fait croire qu’on est une « grande » personne, grâce à ta patience, à ta façon de raconter des histoires comme si elles n’étaient pas pour nous, à ton implication par tes jeux  théâtraux saches que nous continuons sur tes traces mais que tu restes unique dans nos mémoires.

Tout à coup, nous sommes obligés de devenir grands,  Nadine.